20 % des femmes sont concernées par une mycose vulvaire

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Généralement, les problèmes intimes sont difficiles à évoquer même face à un médecin. Les femmes tentent donc de trouver des solutions pour mettre un terme à cette mycose vulvaire particulièrement désagréable. Elle est toutefois assez fréquente, car près de 20 % de la gent féminine a déjà consulté pour un tel problème de santé qui peut être résolu grâce à un ovule.

Les gestes à adopter pour l’éviter

À cause de certaines idées reçues, les femmes pensent que le manque d’hygiène est à l’origine de cette mycose vulve. Certes, cela peut être vrai, mais l’inverse l’est également.

  • Une hygiène excessive est aussi problématique qu’une absence totale, car dans les deux cas, la flore vaginale est déstabilisée.
  • Prenez deux douches par jour au maximum.
  • Evitez tous les produits conçus pour l’hygiène intime, car ils ne sont pas toujours adaptés à votre organisme.
  • Il est préférable d’utiliser un savon doux en regardant de plus près le pH qui doit être entre 4 et 5.5.
  • L’eau claire est également votre meilleure amie, il est inutile d’opter pour des lotions.
  • Contrairement aux conseils partagés sur la toile, les douches vaginales ne sont pas recommandées, car vous déstabilisez aussi la flore vaginale.
  • Comme c’est le cas pour les mycoses au niveau des pieds, vous devez impérativement vous sécher.

Une mycose vulvaire traitement sans ordonnance est assez fréquente, mais il est possible de la soigner rapidement en adoptant les bonnes solutions.

Méfiez-vous des facteurs aggravants

Comme nous l’avons précisé, votre hygiène peut-être problématique, oubliez donc tous les produits vendus dans le commerce et focalisez-vous uniquement sur un savon. D’autres facteurs sont aussi problématiques, c’est le cas pour les médicaments, le diabète, la ménopause et la grossesse. À chaque fois, la flore vaginale est déstabilisée et les bactéries peuvent se développer plus facilement. Un ovule mycose est alors nécessaire, mais les symptômes sont importants. Le traitement est sélectionné en fonction de ce diagnostic.

Les femmes ressentent généralement des brûlures, les démangeaisons sont plus ou moins importantes au même titre que les picotements. La vulve peut aussi être écorchée, ce qui amplifie la douleur. Un rapide coup d’oeil vous permet de constater que votre vulve est gonflée. Soyez aussi très vigilante, car les pertes vaginales ont souvent une couleur jaune ou blanche. Il y a aussi un aspect crémeux et dans certains cas, elles sont très odorantes. C’est le signe qu’une mycose vulvaire traitement s’est développée.

Il existe d’autres facteurs qui peuvent provoquer ces douleurs comme une maladie sexuelle transmissible, le stress, un dispositif intra-utérin, un déficit immunitaire… Une consultation médicale est donc indispensable.

Le traitement pour en finir avec cette mycose

En parallèle des douleurs, les rapports sexuels peuvent aussi être chaotiques, il faut donc agir au plus vite. L’administration d’un antifongique représente la meilleure solution et c’est un ovule monazol ou une crème mycose qui est prescrit par le gynécologue. Vous obtenez une dose unique qui rééquilibre la flore vaginale et vous permet de supprimer rapidement les démangeaisons.

  • Le médecin peut aussi recommandé un savon avec un pH neutre, il doit être aux alentours de 4.
  • Un ovule mycose sans ordonnance est facile à utiliser, il suffit de l’introduire comme un tampon.
  • Pour ce traitement, il est à base de fenticonazole, d’isoconazole et de sertaconazole.
  • Un ovule pour mycose n’est pas toujours efficace et vous n’êtes pas à l’abri d’une complication, mais elle est assez rare. Elle se produit dans 9 % des cas.
  • Un traitement local pendant 14 jours est parfois proposé.

Comme c’est le cas pour la flore intestinale, les probiotiques vous aident à rééquilibrer celle du vagin. En quelques jours, grâce à cet antifongique sans ordonnance, vous devriez vous séparer de votre mycose. Si ce n’est pas le cas, une nouvelle consultation chez le gynécologue peut être nécessaire. Il pourra réaliser des prélèvements notamment pour identifier la cause de cette dégradation de votre état de santé.

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