La prévention est primordiale pour la maladie d’Alzheimer

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Il suffit de prononcer ce mot pour être immédiatement apeuré par la perspective de perdre à jamais cette mémoire. Vous ne pouvez plus vous souvenir de vos proches, de vos actes, de votre quotidien. Vous êtes alors enfermé dans une bulle où vous ne reconnaissez personne, ce qui est particulièrement dérangeant et surtout handicapant.

Comment éviter cette maladie d’Alzheimer ?

Les professionnels de la santé n’ont pas encore compris à 100 % le fonctionnement de cette maladie. De nouveaux traitements et des pistes novatrices sont sans cesse proposés, mais il n’existe pas un médicament qui permet d’empêcher cette dégénérescence. Vous pouvez toutefois repousser l’échéance grâce à la prévention.

  • L’isolement a tendance à favoriser le développement de cette maladie, car en étant seul, vous ne sollicitez pas vos capacités intellectuelles. Vous aurez tendance à vous éteindre, ce qui permet à la maladie de prendre de l’ampleur.
  • Comme elle touche le cerveau, vous devez l’entretenir et surtout le stimuler très régulièrement. Que ce soit avec un téléphone ou un magazine, il est judicieux de multiplier les jeux pour optimiser votre réflexion et votre mémoire.
  • L’exercice physique aurait aussi un réel avantage, vous pouvez donc choisir des disciplines douces comme la marche ou le vélo, mais d’autres envisagent des pratiques un peu plus intenses comme le running et même le fitness.
  • L’alimentation a aussi été étudiée par les médecins. Il faudrait manger davantage d’oméga 3 avec des sardines, du saumon et du thon puisqu’ils agissent sur la mémoire.
  • La vitamine E est aussi la bienvenue avec des huiles végétales, des fruits secs ou encore de la mangue qui sera délicieuse dans des jus ou des salades.
  • Les vitamines B12 et B9 sont aussi importantes pour lutter contre la maladie d’Alzheimer, pensez à des brocolis et à des bananes.

Il n’existe pas un test permettant de valider cette maladie

Par exemple, pour savoir si vous êtes asthmatique, le médecin vous propose un test respiratoire et en fonction des résultats, il peut établir un diagnostic. Cela n’est pas envisageable avec l’Alzheimer puisque cette maladie est méconnue. Ce sont donc les symptômes et la fréquence de ces derniers qui permettent d’envisager un tel diagnostic. Les médecins ont toutefois un mode opératoire précis, car ils éliminent toutes les maladies relatives à ces symptômes. Si ces anomalies ne sont pas expliquées par des troubles cardiaques, nutritionnels, moteurs, des examens complémentaires sont envisagés. Pour dépister la maladie d’Alzheimer, il faut généralement un certain temps, car vous devez subir une IRM, un scanner, des analyses de sang, un doppler…

Lorsque toutes les pistes ont été évincées, les professionnels testent votre mémoire avec quelques jeux simples notamment pour savoir si la perte est éphémère ou plus importante. Les patients sont invités à écrire, lire, réaliser des calculs simples, à réciter… Dès que toutes les étapes ont été réalisées, ils peuvent enfin se prononcer, mais la fiabilité est de 90 %. Vous ne pouvez donc pas être certain que la maladie d’Alzheimer est au rendez-vous.

Une maladie impossible à guérir

Dès que le diagnostic est validé, il faut se confronter à cette évidence susceptible de bouleverser l’intégralité de votre quotidien. En effet, il n’y a pas un traitement qui permet à votre mémoire de revenir. Il est possible de ralentir la maladie, mais vous perdrez dans tous les cas ces notions relatives à votre entourage, votre profession, votre passé… Les malades se renferment dans une bulle et ne reconnaissent pas les personnes présentes. Ces dernières sont donc dans une situation difficile, ce qui provoque souvent de la souffrance et une totale impuissance. Il est difficile pour un fils ou une fille d’être appelé Monsieur ou Madame par une mère ou un père qui n’arrive pas à mettre un nom sur votre visage.

Pour les formes les plus légères, les médecins prescrivent des anticholinestérasiques et les antiglutamates sont proposés pour les formes modérées et sévères. Ces dernières entraînent souvent des troubles du comportement.

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