Qu’est-ce que la sclérose en plaques : un guide complet

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Parmi les différentes maladies auto-immunes que l’on connaît, il y a la tristement célèbre sclérose en plaques. Tristement célèbre, mais encore sujette à de nombreuses recherches, car la cause de cette maladie n’a pas encore été mise en lumière. Mais nous le verrons un peu plus tard, dans ce guide. La sclérose en plaques, ou SEP, est une maladie où les anticorps de l’organisme s’attaquent à ses propres tissus et composants, ici, il s’agit du système nerveux. La SEP connaît différents stades, différentes formes, et alors que certains patients ne ressentent que des poussées bénignes, d’autres voient leur espérance de vie réduite de 7 à 14 ans. Vous souhaitez en savoir un peu plus sur cette maladie ? Vous avez envie de la découvrir un peu plus en détail ? Nous allons vous en parler, dans la suite de ce guide.

Sclerose en plaque

La sclérose en plaques : une maladie auto-immune

  • La sclérose en plaques est une maladie auto-immune, nous l’avons dit précédemment
  • Une maladie auto-immune est caractérisée par un nombre important d’anticorps, qui s’attaquent aux divers composants de l’organisme. Dans le cas de la SEP, ces anticorps s’attaquent notamment à la moelle épinière, mais également au cerveau, ainsi qu’au nerf optique
  • La sclérose en plaques est une maladie qui a lieu par poussées. En effet, il ne s’agit pas d’une maladie chronique. Nous verrons un peu plus tard, dans ce guide, que les poussées peuvent être plus ou moins fréquentes, en fonction de la forme que prendra la maladie
  • Aussi, la sclérose en plaques connaît de nombreux symptômes. Ils sont divers, variés, ce qui complique le diagnostic. Parmi ces symptômes, nous pouvons vous citer des troubles de la vue, par exemple la vision double, ou encore une perte de vue totale, ou partielle. La fatigue intense, ressentie par le patient, ainsi que des douleurs brèves, des fourmillements dans les extrémités, des décharges électriques, peuvent être ressenties. L’engourdissement des membres, des tremblements, et une mauvaise coordination des gestes, la perte de l’équilibre, des spasmes, mais aussi des contractures musculaires, voilà ce qui caractérise, entre autres, la SEP. Lors des poussées de sclérose en plaques, le patient peut avoir des difficultés à s’exprimer, subir une incontinence urinaire, être constipé, ou encore subir des dysfonctionnements au niveau de l’appareil génital

La SEP peut prendre différentes formes

  • La forme rémittente, c’est la toute première forme de la maladie : une SEP peut être diagnostiqué dès sa forme rémittente. En effet, on remarque des poussées de sclérose en plaques, avec les symptômes que nous avons énumérés précédemment, qui sont séparées de période de rémissions. De manière générale, une poussée peut durer plusieurs jours, jusqu’à un mois, et la période de rémission plusieurs semaines, un mois ou plus. Cette forme de la maladie a tendance à évoluer vers une forme secondaire progressive, que nous allons voir dès à présent
  • La forme secondaire progressive, quand la maladie s’aggrave : nous venons de le dire, c’est la suite de la forme rémittente. Ici, les poussées sont de plus en plus fréquentes, et les périodes de rémissions sont moins longues, et surtout moins totales. Il subsiste encore des symptômes de la maladie, même pendant les périodes de « mieux » du patient. Le handicap créé par la maladie s’intensifie, s’aggrave, et dans ce cas, l’espérance de vie est réduite. La forme progressive de la maladie s’installe, environ 15 ans après l’apparition de la forme rémittente
  • La forme primaire progressive, les poussées sont continues : on l’appelle également la forme progressive d’emblée. Ici, pas de poussées, mais une évolution plus lente, mais constante, des symptômes. Cependant, c’est une forme qui est plutôt rare, et qui apparaît en général autour de 40 ans

L’évolution de la maladie : imprévisible, et unique à chaque patient

  • C’est vrai, il n’est pas réellement possible de prédire au patient qui souffre de sclérose en plaques l’évolution de la maladie, puisque celle-ci est propre à chaque individu qui en souffre
  • Même avec les technologies actuelles, et avec les avancées de la recherche, il est malheureusement encore impossible de prévoir l’apparition d’une poussée de SEP par exemple. Et, même quand les médecins connaissent la forme dont est atteint un patient, il n’est pas non plus possible de prévoir l’espérance de vie, ou encore le moment où les symptômes vont s’aggraver
  • Certaines formes de sclérose en plaques, par exemple la forme progressive, peuvent connaître une évolution très rapide, alors que d’autres patients bénéficieront d’un peu de répit, avant l’aggravation de la maladie
  • Nous l’avons dit précédemment, en général, l’espérance de vie d’une personne atteinte de sclérose en plaques de forme grave peut être réduite de 7 à 14 ans. Ce sont les complications de la maladie qui provoquent le décès

Les facteurs de risques de la sclérose en plaques

  • Si la cause de la maladie n’a pas encore été mise en lumière, les chercheurs ont cependant pu mettre le doigt sur différents facteurs de risque. Le premier, c’est la carence en vitamine D. Celle-ci peut conduire à une sclérose en plaques. Cela a été prouvé grâce à des études, qui ont démontré qu’une grande partie des personnes souffrant de SEP étaient atteintes également de cette carence
  • Le virus Epstein-Barr, un virus à l’origine de la mononucléose, est survenu chez un grand nombre de patients touchés par la sclérose en plaques. On en déduit donc qu’il s’agit bien là d’un facteur de risque
  • Parmi les autres facteurs, il est également possible de désigner la cigarette. De plus, fumer aggrave les symptômes de la SEP

Nous pouvons également citer la consommation de matière grasseuse animale en trop grande quantité, ou encore la mise en contact avec des solvants chimiques.

Un diagnostic complexe, en raison de la diversité des symptômes

  • Si les chercheurs ont des difficultés, encore à l’heure actuelle, à déterminer les causes de la maladie, le diagnostic est lui aussi complexe à poser
  • En effet, les symptômes de la sclérose en plaques peuvent être également ceux de nombreuses autres maladies. De ce fait, il est nécessaire de réaliser des tests. Une IRM, pour prendre connaissance de lésions dans la substance blanche, une ponction lombaire, pour mettre en lumière un taux élevé d’anticorps, ou encore un questionnaire concernant les antécédents médicaux peuvent permettre de diagnostiquer une SEP

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